Flore Nicolas

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Nicolas

NATUROPATHE

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Chroniques

Flore Nicolas dans la presse papier

aU Féminin

La charge mentale

La charge mentale, cette double peine, cette impression qu’il faut penser à tout, tout le temps, au boulot comme à la maison, vous voyez bien ce que c’est ? La voilà mesurée en chiffres !

La rentrée est passée, mais pas la pression qui repose (trop souvent) sur les épaules des mamans. Les femmes sont bien plus exposées au stress et à la fatigue que les hommes. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par l’institut Quintessens pour Médoucine, plateforme de prise de rendez-vous en médecines douces (1). Les femmes se déclarent plus fatiguées que les hommes (68% des femmes contre 57% des hommes), plus anxieuses et stressées (53 % contre 43%), plus déprimées (35% contre 29%). Si elles devaient prendre rendez-vous avec un praticien en médecines douces, ce serait d’abord et avant tout pour des problèmes de sommeil et de fatigue (35% des femmes contre 25% des hommes).

La faute, bien sûr, à la fameuse « charge mentale ». « On a tendance à s’oublier facilement : nous avons été conçues comme ça ! souligne Flore Nicolas naturopathe, praticienne en hypnose et formatrice à l’Isupnat (centre français de formation en naturopathie). Chez les femmes par exemple, l’effet de l’ocytocine, dite aussi « l’hormone de l’amour » se traduit par un attachement de la mère à l’enfant. Il en résulte que les femmes sont particulièrement empathiques, généreuses mais aussi très défensives : elles sont les warriors de la famille ! » souligne Flore Nicolas naturopathe, praticienne en hypnose et formatrice à l’Isupnat ( centre français de formation en naturopathie). On entend souvent dire que les femmes ont cette capacité à faire plusieurs choses en même temps mais c’est faux ! Notre cerveau est fait pour faire une seule chose à la fois. Les femmes vont simplement passer plus rapidement qu’un homme d’une tache à l’autre parce qu’elles ont l’habitude de le faire depuis longtemps. Et cela entraine une surcharge mentale ». 

Au Féminin

Les femmes sont des Warriors

Mais il n’y a pas que la charge mentale, il y aussi la sortie du covid qu’accusent plus difficilement les mères de famille. « Je vois chaque jour à mon cabinet l’impact de la sortie de covid, continue Flore Nicolas. Pendant la pandémie, les mamans ont eu à assumer toute l’organisation : il a fallu gérer les masques, les écoles qui fermaient, les repas pris plus souvent à la maison ; Ça a chamboulé également leur organisation de travail, certaines femmes ont dû arrêter de travailler ou demander à télétravailler davantage…Depuis toujours et cela n’a pas changé, on demande toujours à la femme de s’occuper des enfants, c’est elle la gardienne du foyer. Pendant le covid, elles se sont forcément occupées moins d’elles… A mon sens, cela a entrainé davantage de stress et de déprime ».

Mais s’il a fortement chamboulé notre quotidien, le covid a aussi changé notre rapport aux médecines douces. Selon ce sondage Quintessens pour Medoucine, les femmes sont aujourd’hui 57% à y avoir eu recours (contre 39% des hommes). 92% d’entre elles pensent que les médecines douces permettent d’améliorer son bien-être (11% de plus que les hommes) et 89% s’accordent à dire qu’elle sont de bons compléments aux médecines conventionnelles (contre 76% des hommes) .

MarieFrance

Immersion dans le quotidien de trois naturopathes

La pratique de la naturopathie est parfois mise à mal par l’opinion publique. Elle est pourtant une pratique millénaire et naturelle qui permet d’accompagner des patients vers la guérison ou un mieux-être sans se substituer aux soins médicaux lorsque des pathologies graves l’exigent. La naturopathie se pratique dans une approche holistique en prenant en compte l’ensemble des caractéristiques du patient.

On sait que la naturopathie est pratiquée au sein de la médecine chinoise. Dans l’Antiquité, de nombreux philosophes conçoivent la nature comme guérisseuse. Au 19ème siècle et avec l’affirmation de l’hygiénisme, la naturopathie connaît un regain d’intérêt.

MarieFrance

Être un bon naturopathe

Être un bon naturopathe, c’est avant tout être à l’écoute pour bien exercer et donc être motivée et passionnée. C’est ce dont fait preuve quotidiennement Flore Nicolas, naturopathe à Saint-Mandé, Vincennes et Paris, qui insiste sur cette importance capitale de passer du temps auprès de ses clients pour bien les connaître. Après avoir suivi une formation intensive et professionnalisante d’un an et demi dans l’une des plus importantes écoles de naturopathie en France : l’école ISUPNAT certifiée OMNES, elle se consacre pleinement à la naturopathie et à ses clients : « On va déceler toutes les problématiques alimentaires, biologiques, hormonales, psychiques, physiques, génétiques et épigénétiques. C’est pourquoi, il est nécessaire d’être à leur écoute et de comprendre les problèmes récurrents qu’ils traversent. Ce processus est apprécié au regard de certains constats médicaux expéditifs. Les consultations débutent par une anamnèse qui permet de comprendre leur état de stress et les situations vécues. La mise en place d’un protocole avec un suivi de consultations (1 ou 2 max) est impérative pour définir une feuille de route qu’ils sauront appliquer au quotidien afin d’être en mesure de devenir acteur de leur état de santé. Nous sommes finalement des éducateurs de santé, des pédagogues. ». Une écoute du patient que revendique également Emilie de Pommery. A présent naturopathe, elle a étudié pendant 4 ans à l’école Dargere- Univers reconnue par l’OMNES. Une structure crée par le père fondateur de la naturopathie en France : Pierre-Valentin Marchesseau. Elle confirme qu’il est fondamental de prendre en compte la personne dans son entièreté  : « Le vrai naturopathe a une approche holistique. On fait aussi attention au tempérament de la personne ».

MarieFrance

TROUVER DES SOLUTIONS NATURELLES DANS UNE APPROCHE HOLISTIQUE

Les atouts principaux de la naturopathie ? Trouver des solutions naturelles sans oublier ce temps consacré à l’anamnèse, un moment d’analyse adapté où le thérapeute va se mettre à la hauteur des clients pour qu’ils prennent progressivement conscience de leur état de stress, de leurs allergies alimentaires, de leurs troubles digestifs, de leurs problèmes de sommeil ou encore de l’impact des toxiques dans leur vie. Ils ont ainsi les clés en main pour mieux agir. Si le client n’agit pas, sa pathologie peut s’aggraver d’où l’importance de la naturopathie pour mieux soigner en profondeur : « Il est parfois important d’avoir un bilan sanguin pour compléter l’anamnèse, identifier les éventuelles carences en nutriments, oligoéléments et dysfonctionnements sanguins et hormonaux, afin de comprendre les problématiques actuelles » explique Flore Nicolas.

 

L’atout principal de la naturopathie est de ne jamais préconiser un protocole identique car chaque client est différent. Elle varie sa pratique qui est une compilation diversifiée de techniques naturelles : « J’ai potentialisé l’approche ayurvédique et l’alimentation au gré de mes voyages et de mes expériences. A chaque naturopathe sa spécialité : certains pratiquent des massages, d’autres accompagnent des femmes enceintes et l’alimentation des bébés, d’autres encore suivent des maladies lésionnelles telles que les cancers, les maladies auto-immunes ». Flore, elle, s’est spécialisée en Troubles des Conduites Alimentaires (TCA), infertilité et problème de poids. Elle s’inscrit donc dans un accompagnement complet  en respectant ces préceptes : «  l’aliment est ton premier médicament » (Hippocrate) et « être heureux c’est bon pour la santé » (Le Dalaï Lama).

MarieFrance

La naturopathie repose sur le décrassement et la vitalité

Emilie de Pommery définit de cette manière la naturopathie : « La naturopathie repose sur le désencrassement et la vitalité. Elle permet de relancer l’auto guérison grâce à un ensemble de techniques naturelles majeures obligatoires : la bromatologie avec l’alimentation, la psychologie (agir au niveau du cortex par des techniques de relaxation avec des outils comme la psychanalyse naturopathique ou encore la sophrologie), l’hydrologie interne et externe et la biokinésie (exercice physique). On a aussi recours à des techniques mineures comme l’actinologie avec les rayons du soleil et la lune, la physiologie, les massages bien être, la réflexologie, la pneumologie qui regroupe des techniques de respiration pour augmenter la capacité de la cage thoracique, la phytologie qui comprend l’aromathérapie : les huiles essentielles, les bourgeons et les fleurs de Bach ». Elle se réclame du courant vitaliste de la naturopathie dans la lignée de Pierre-Valentin Marchesseau : « On respecte la hiérarchie des trois cures :  cure de détoxination suivie de la cure de revitalisation puis la cure de stabilisation ». L’exercice physique fait partie intégrante de la naturopathie signale Emilie qui considère que le corps est une fabuleuse machine qu’il faut mettre en mouvement.

MarieFrance

Adapter son approche

Raphaël pratique la naturopathie dans l’Est de la France. Lui aussi multiplie les spécialités : naturopathe pour animaux, phytothérapeute… et il en profite pour régulièrement adapter son approche en fonction de ses lectures au sein de bibliothèques d’écoles de pharmacies et de ses rencontres, en s’inspirant de recettes millénaires pour fabriquer ses propres décoctions de plantes qu’il déclare à la répression des fraudes. Comme de nombreux naturopathes, il utilise des appareils de bio-résonnance pour mesurer la quantité d’ondes émis par chaque organe.

 

La naturopathie permet de limiter les dégâts de l’industrialisation alimentaire et du capitalisme : «  A cause de la surconsommation,  l’humain se détruit lui-même alors que la nature lui apporte tout ce dont il a besoin ». Les pouvoirs de la nature sont infinis : « La nature possède ses propres pouvoirs de guérison. Ce sont des remèdes qui ont toujours existé. Autrefois, il n’y avait que des plantes pour soigner ». Emilie approuve cette dégradation de notre santé à cause d’une mauvaise hygiène de vie : « L’homme a un système digestif proche du frugivore qu’est le singe. Il n’est pas carnivore. Il n’est pas fait pour tout le temps travailler. Il doit aussi profiter de la nature, s’éloigner de la pollution des centres urbains et s’amuser. Depuis que je suis une hygiène naturo, je transmets la joie et je suis en accord avec mes valeurs. On devrait apprendre la naturopathie dès l’enfance ».

 ♦ Certifiée – Institut ISUPNAT (Institut Superieur de Naturopathie) selon l’enseignement d’ Alain Rousseaux

   ♦ Diplôme de la Fédération Française de Naturopathie FÉNA​

   ♦ Membre de l’OMNES (Organisation de la Médecine Naturelle et de l’Éducation Sanitaire)

   ♦ Formatrice/Enseignante en école de Naturopathie